Les réseaux sociaux se sont emparés d’un faux débat qui concerne les chancelleries comoriennes. À l’origine, c’est la fuite d’un courrier adressé par l’Ambassadeur des Comores à sa hiérarchie. L’Ambassadeur s’est positionné en syndicaliste activiste, assistant social et promoteur de l’insularité.

Celui qui s’est réfugié en France pendant la crise séparatiste anjouanaise, laissant les Comoriens dans leur misère pour jouir de sa nationalité française était parti, non sans laissant des casseroles derrière lui. Usurpateur du poste de Said Abdallah Cheikh Soilih au FADC, Monsieur Soula a contribué à la précipitation du départ de la Banque mondiale après avoir fait évaporer les fonds destinés au développement communautaire. À la recherche de l’arbre qui cache la forêt.

Celui qui parle aujourd’hui de déontologie défend bec et ongles les comptables de l’Ambassade des Comores à Paris. Normal ! Ses argentiers lui ont facilité son premier détournement à Paris qui ne dit pas son nom. Il s’agit de 52000 euros que Son Excellence a prélevé sur les fonds de la citoyenneté économique sous forme de salaires anticipés de deux ans quand il a appris qu’il allait être rappelé par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour incompétence.

Monsieur l’Ambassadeur qui a l’habitude de se faire rembourser les factures de ses cafés consommés à Café Maillot et des sandwichs grecs qu’il aime prendre à Place de Clichy a probablement peur de ne pouvoir pas payer ses prochaines consommations. Non Excellence ! Et si le chef de Mission nous parlait un peu de l’utilisation de l’argent des timbres fiscaux ? N’est-il pas depuis bientôt neuf mois dans le collimateur du TPG qui menace de porter plainte contre Son Excellence pour détournement de fonds public ? La forêt est grande, mais l’on finira par trouver l’arbre qui la cache. Comoriens, d’ici et d’ailleurs, restons unis.

Daniel Amadi


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